Aquatreat, entreprise pionnière dans la gestion durable de l'eau, fait construire à Aarschot un bâtiment durable rejetant moins de 500 tonnes de CO2, soit moins de CO2 qu'il n'en absorbe. Les architectes de Orens-Van Grimbergen ont signé les plans, et c'est l'entrepreneur Mathieu Gijbels qui construit cet ambitieux projet. Celui-ci devrait être mis en service à l'automne 2014. Aquatreat fait ainsi honneur à son statut officiel "rejet zéro" acquis en 2001.
Un projet ambitieux
Aquatreat commercialise ses propres produits chimiques à travers le monde pour traiter l'eau de refroidissement, l'eau des chaudières, les eaux usées et l'eau potable. Pour satisfaire la demande mondiale, Aquatreat investit dans un bâtiment d'entreprise durable de manière à tripler la capacité de production et quintupler l'espace alloué au développement et aux tests des produits. En tant que pionnier de l'entreprise durable, Aquatreat a imposé aux architectes d'Orens-Van Grimbergen et à l'entrepreneur Mathieu Gijbels l'exigence extrêmement ambitieuse de maintenir le niveau d'émissions de CO2 de la construction sous la barre des 500 tonnes. Ceci a déterminé le choix des matériaux, l'aménagement et la structure. « Tant l'entrepreneur que les architectes disposent de l'expertise nécessaire en matière de bâtiments professionnels écologiques.», explique Jan Vandersypen, fondateur d'Aquatreat.
La nature offre la solution
La construction est entièrement en bois, avec l'emprunte écologique la plus faible possible durant le processus de construction. Les laboratoires et les bureaux seront passifs, les espaces de production et de stockage seront basse énergie (niveau E <40).
Le bâtiment sera équipé d'un système de gestion intelligent qui fait fonctionner les machines lorsqu'une grande quantité de courant est produite par les panneaux solaires. Le toit sera partiellement aménagé en toiture végétale.
En outre, les eaux de pluie seront utilisées dans les procédés de production tandis que les eaux usées seront recyclées par évaporation et condensation sous une pyramide de verre.
Chantier à suivre grâce à une webcam
Ce projet réellement innovant suscite évidemment l'intérêt des clients, collaborateurs et concurrents de l'entreprise. C'est la raison pour laquelle l'entrepreneur Mathieu Gijbels a décidé de placer une webcam sur le chantier. Chacun peut donc suivre l'avancement des travaux en suivant ce lien. Ceux-ci coûteront environ 4,5 millions d'euro et dureront jusqu'à l'automne 2014.