Plongée au cœur de la vallée de l’Ourthe, dans un hameau situé à proximité de Durbuy. Ici, Petit-Han révèle le charme de son architecture rurale traditionnelle. La typologie affirmée de ce hameau a servi de point de départ à la conception de cet ensemble de cinq logements par le bureau d'architecture Samuel Noirhomme.
Les constructions anciennes sont des fermettes à la volumétrie étroite et allongée, présentant un gabarit rez+1 et une toiture à deux versants. Elles sont implantées parallèlement à la route et disposent d’un petit volume annexe.
L’architecte Samuel Noirhomme a retravaillé ces codes dans une version alliant modernité et tradition, dans un mélange savamment dosé. La volumétrie et le choix des matériaux se fondent sur l’architecture traditionnelle locale tandis que le dessin des ouvertures apporte une expression contemporaine aux habitations. Similaires mais pas identiques, toutes les habitations ont leur identité propre.
Par ailleurs, les différents logements s’implantent le long d’un “parcours” dont le début et la fin sont identifiés par des volumes annexes réalisés dans un autre matériau, la pierre naturelle. Le choix de la brique prend tout son sens dans cette réalisation, véritable clin d’œil à l’architecture traditionnelle dont elle s’inspire.
Un ensemble, cinq logements différents
« Le moellon de pierre bleue a été utilisé pour le premier et le dernier garages », explique l'architecte. « La première maison semi-mitoyenne est dotée d’un garage "indépendant" implanté en avant-plan par rapport au volume principal. Ce garage est doté d’une toiture à deux versants. Les trois maisons suivantes sont dotées d’un garage attenant au volume principal. Dans ce cas, le garage est couvert d’une toiture à un versant dont la typologie s’inspire de l’habitat local. La dernière maison est une maison à quatre façades dont l’implantation est perpendiculaire à la rue. Cette maison est, comme la première, dotée d’un garage "indépendant" implanté en avant-plan par rapport au volume principal. L’implantation de cette maison et de son garage est dictée par la forme trapézoïdale de la dernière parcelle. Elle marque également un point d’arrêt à l’ensemble des cinq maisons et constitue une articulation par rapport au chemin située derrière les nouvelles constructions. »