51N4E a été choisi pour densifier cette cité-jardin bruxelloise en y ajoutant environ 90 logements sociaux et moyens, tout en maintenant le caractère paysager du site. Le maître d’ouvrage souhaite également accueillir au sein de la cité, un projet de logements mixtes, axé sur l’aspect communautaire afin d’y favoriser les formes d’habitat intergénérationnel et l’habitat autonome pour personnes âgées. Un équipement de proximité à caractère « modulable » et destiné aux habitants est intégré au programme. 51N4E s'est associé pour ce projet à COLOCO (Paris), + BAS.
51N4E-COLOCO et BAS font une ici une proposition paysagère approfondie qui réussit non seulement à hiérarchiser les espaces et à recréer de l’intimité à proximité des logements, mais également à ouvrir le site et à y créer de nouvelles traversées. Par ailleurs, le projet ambitionne de créer de nouveaux ‘espaces publics’ qui pourraient fonctionner comme des attracteurs sociaux. C’est ainsi une cité jardin de demain, intégrant les habitants au changement du quartier.
Variété de gabarits et de typologies
D’un point de vue urbanistique, le projet prend en considération le patrimoine bâti existant et tente de le traumatiser le moins possible. Chacun des nouveaux logements a donc été pensé comme faisant partie intégrante du paysage afin de former un tout indissociable. Dans cette optique, l’architecture développée est simple et évidente. Plusieurs gabarits sont répartis sur le site selon les opportunités et chacun d’eux est composé de différentes typologies d’habitat, allant du logement 1 chambre au logement 4 chambres et aux duplex. L’équipe propose une diversité de typologies de logements avec des plans fonctionnels et traversants pour la plupart.
Les espaces intérieurs sont généreux et largement ouverts sur la nature, dotés de petits jardins privatifs et/ ou de terrasses, en fonction de la morphologie du terrain. Les habitants disposent aussi bien d’intimité que de lieux collectifs propices aux rencontres et aux échanges.
L’équipe définit son projet de « cité jardin collaborative », car il ambitionne « de faire de ce quartier un paysage durable propice aux interactions sociales, un paysage collaboratif où l’individuel et le collectif trouvent chacun leurs qualités propres. »