Exposition des parois au vent : influence sur l'étanchéité à l'air

Nous accordons de plus en plus d'attention à l'étanchéité à l'air des nouvelles constructions dans le but d'atteindre des exigences énergétiques élevées. Toutefois, selon le CSTC, de nombreuses questions subsistent concernant la durabilité des systèmes utilisés.

Le test de pressurisation permet en effet d'évaluer les performances initiales d'étanchéité à l'air de l'enveloppe extérieure, mais il ne valide en rien leur pérennité ! Il y a donc lieu de s'assurer que les techniques mises en œuvre ne subiront pas de dégradations une fois confrontées aux sollicitations habituelles des constructions.

L'objectif de cet article n'est pas de comparer les différents types de parois, mais d'envisager les modes de mise en œuvre préférentiels pour chacun d'entre eux, et ce en fonction des sollicitations. Cet article vise également à résumer les limites d'utilisation des différents systèmes constructifs. Enfin, il traite des parois courantes et des connexions entre les panneaux. Les détails constructifs et les autres types de raccords n'y sont pas abordés.

Plusieurs systèmes constructifs permettent d'atteindre les performances recherchées, à savoir :

  • les parois dont l'étanchéité à l'air est assurée par l'enduit intérieur (et éventuellement extérieur) (*)
  • les parois à ossature en bois dont l'étanchéité à l'air est assurée par des panneaux dont les jonctions sont rendues étanches (*)
  • les parois à ossature en bois ou les toitures inclinées dont l'étanchéité à l'air est garantie par une membrane
  • les systèmes industrialisés (panneaux sandwichs autoportants, voiles en béton…) (*).

Afin d'atteindre de hautes performances énergétiques, le débit d'air doit être inférieur à un seuil de 0,1 m³/h par m² pour une pression de 50 Pa.

Les sollicitations dues au vent et les variations hydriques ont une influence particulière sur l'évolution de l'étanchéité à l'air.

Concernant l'exposition au vent, nous proposons dans le tableau ci-dessous trois classes d'exposition (A, B, C) afin de déterminer les niveaux de sollicitations. Celles-ci sont fonction de la localisation et de la hauteur du bâtiment.

 

Poursuivez la lecture de cet article sur le site du CSTC.

 

Source: WTCB / CSTC
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