On a demandé à l'architecte d'intérieur Roger Haan d'imaginer un concept d'hôtel unique et innovant. Il devait partir du bâtiment existant, intégrer l'extérieur dans l'intérieur, utiliser la dynamique du quartier environnant, créer un concept avec des chambres pour plusieurs personnes et former un produit qui soit évolutif – un produit qui puisse être déployé et mis en œuvre dans plusieurs villes. Répondre à autant d'exigences n'a pas été chose aisée. Mais avant de se lancer dans ce projet, Roger Haan avait lui aussi un must, un impératif absolu, et c'était d'utiliser les carreaux de Mosa.
Situé juste en face de la gare centrale de Maastricht (Pays-Bas), Kaboom Hotel s'adresse au voyageur moderne. « Le voyageur de demain » pour reprendre les propos de Rino Soeters, directeur du Kaboom Hotel, dans une interview. Et cette description s'applique en fait à tout le monde, à vous comme à moi. Le plus important pour ce voyageur, c'est un lit confortable, une bonne douche, un réseau wifi rapide et gratuit et le tout, de préférence, à un prix raisonnable. Kaboom vous propose ce concept intégral. Vous y trouvez exactement ce dont vous avez besoin, sans chichis ni fioritures inutiles et superflus.
50 euros pour une expérience cinq étoiles
Le nom « Kaboom » évoque l'idée d'un clash, d'un contraste, d'une détonation. Un clash entre la qualité que vous y recevez et le prix que vous devez payer. Kaboom est établi dans un bâtiment datant de 1905, un bâtiment construit à l'époque selon le style d'architecture de l'École d'Amsterdam, mais doté aujourd'hui d'un intérieur hypermoderne. « Nous essayons continuellement de créer des contrastes qui induisent en erreur et déstabilisent un peu le visiteur », explique Rino Soeters. « Et ce kaboom, ce bang, il est perceptible à tous les niveaux. Nous espérons aussi que ce contraste est ressenti par le visiteur qui passe la nuit à l'hôtel pour 50 euros et le lendemain quitte cet hôtel en se demandant : « Mais qu'est-ce qui vient de m'arriver ? Je n'ai payé que 50 euros, mais j'ai l'impression d'avoir passé la nuit dans un hôtel de luxe. »
Du fléchage dans les couloirs aux lits haut perchés
Architecte d'intérieur créatif, Roger Haan a fait de Kaboom un hôtel sans chichis, mais doté des fonctionnalités les plus diverses. Dans la majorité des hôtels, les dommages sont choses courantes, notamment dans les couloirs. Ceux-ci sont généralement dus aux innombrables valises et bagages qui y sont tirés chaque jour, sans oublier les encombrants chariots de linge. Pour remédier à ce problème, il a été recouru ici à un lambris de carrelage céramique posé en diagonale dans les couloirs, pour protéger les murs et créer, en prime, un effet tout simplement unique. Pour ce lambris, le choix est tombé sur les carreaux de sol de la collection Mosa Scenes.
Un tapis décore le milieu des couloirs, avec des carreaux de part et d'autre. Et ces carreaux remplissent ici aussi une fonction bien spécifique. En effet, lorsqu'un client de l'hôtel passe dans le couloir avec sa valise à roulettes et que sa valise sort à un moment donné du tapis, le bruit des roulettes sur le carrelage l'alerte immédiatement et automatiquement, il tire à nouveau sa valise vers le milieu du couloir. Cette solution élégante a permis de remédier à l'une des principales causes de dommages dans les couloirs. Les carreaux de sol dans les couloirs appartiennent aussi à la collection Mosa Scenes. De qualité supérieure, ces carreaux non émaillés et porcelainés affichent une solidité à toute épreuve, une excellente résistance aux rayures et sont en prime produits de manière durable dans les usines de Maastricht. À l'épreuve du vandalisme, ces carreaux étaient précisément ce que Rino voulait pour Kaboom.
Dans certains hôtels, les chariots de linge sont souvent dans le chemin, au beau milieu du couloir. Mais Kaboom a également solutionné ce problème en intégrant des niches spéciales dans les couloirs, où les chariots peuvent être « garés », laissant ainsi le passage libre. Parmi les autres particularités, citons encore les renfoncements visibles à côté de chaque porte donnant accès à une chambre. Un genre de petit porche a ainsi été créé devant chacune des chambres, ce qui ajoute encore à l'ambiance intime de l'hôtel. Dans le petit hall d'entrée, cette atmosphère cosy est aussi omniprésente. Chaque jour, le personnel est délibérément limité à un nombre restreint, pour maintenir le prix des chambres à un niveau abordable. Et pour en revenir aux couloirs, citons encore un dernier détail des plus fonctionnels : les néons qui sont suspendus au plafond et indiquent, avec des flèches lumineuses, la route à suivre pour rejoindre le bon numéro de chambre.
À l'intérieur des chambres, tout est placé sous le signe de la fonctionnalité. Les lits hauts de la marque Auping ont été choisis pour des raisons d'ordre pratique, les valises pouvant en effet être facilement glissées en dessous. Seul le strict nécessaire y est présent, pour préserver un espace de vie de taille optimale. Fidèle au même principe, la tringle à vêtements suspendue est limitée à l'espace que vous utilisez véritablement. Tant dans la chambre que dans la salle de bain, un minimum d'objets est déposé sur le sol pour permettre un nettoyage facile et rapide. La totalité de cet hôtel a été conçue pour limiter les coûts à un strict minimum et garantir un aménagement le plus pratique possible.
Clash en diagonale
Les salles de bain se déclinent dans des carreaux des collections Mosa Colors et Global Collection – des carreaux de sol de format 15 x 15 centimètres et des carreaux de faïence de format 10 x 10 centimètres. Pour Roger, ce carreau 10 x 10 brillant et émaillé est un rappel du passé, une ode à Paris et à son ambiance d'antan. Il est délibérément parti à la recherche d'un contraste entre ancien et moderne ; la pose en diagonale de carreaux au format particulier par opposition à une douche à effet pluie des plus modernes.
La marque Maastricht
« Si avant de me lancer dans ce projet, j'ai imposé comme condition l'utilisation de carreaux Mosa, c'est parce que pour moi, Mosa et Maastricht sont indissociables. À mes yeux, c'est un patrimoine culturel dont nous devons être fiers et que nous devons transmettre aux générations futures, dans la mesure où il vient renforcer la marque Maastricht et inversement. » Rino s'empresse également d'ajouter qu'une grande marque telle que Mosa ne fait que renforcer, elle aussi, la marque Kaboom. « Lorsque j'ai recours à des marques haut de gamme, je deviens moi-même une marque haut de gamme. » Tout comme Mosa, Rino est convaincu du bien-fondé du principe « local for local ».
Le papier peint unique choisi pour les chambres est lui aussi porteur de la marque Maastricht. « Quand le visiteur ouvre la porte de sa chambre, il est véritablement subjugué et se demande ce qui lui arrive. Mais lorsqu'il prend la peine d'examiner ce papier peint de plus près, il se rend compte qu'il retrace l'histoire de la ville de Maastricht. Ce papier peint est en effet un enchaînement de bâtiments iconiques et de produits typiques de Maastricht », raconte Rino avec enthousiasme.
Communication directe
Cela fait plusieurs années déjà que Rino travaille en collaboration avec Mosa. Plusieurs concepts d'hôtel sont là pour en témoigner. « Nous optons de manière standard pour Mosa », affirme-t-il. « Mosa se caractérise par une communication directe. Son personnel se tient à votre disposition et est toujours prêt à vous aider et à vous conseiller. Mosa possède sa propre styliste talentueuse qui, pour ce projet, a collaboré avec notre architecte. Ensemble, ils sont parvenus à trouver des solutions des plus constructives. » Parfois, il peut être intéressant et bénéfique pour un architecte de pouvoir parler ou collaborer avec un collègue qui s'y entend dans un aspect spécifique de son projet. Mosa offre cette possibilité aux architectes qui ont recours à ses produits.
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