Au fil du temps, notre patrimoine bâti s’est enrichi de nombreux éléments décoratifs et sculptés à partir de matériaux tels que la pierre naturelle, le plâtre ou la céramique. La conservation et la restauration de ce merveilleux héritage constituent un défi majeur pour l’artisan, qui dispose aujourd’hui d’un large éventail de nouveaux moyens technologiques. Cet article du CSTC est consacré à la technique de l’impression 3D.
Principe des techniques de mise en forme (1)
Une étude a été menée dans le cadre du projet 3D-restauratie (2) afin de déterminer les applications actuelles et éventuellement futures de la technologie 3D pour le secteur de la restauration (3). Une attention particulière a été accordée au travail de la pierre naturelle et du métal, aux finitions à base de plâtre ainsi qu’aux décorations en céramique (carreaux, par exemple). Il est à noter que ces technologies n’écartent pas le processus de fabrication artisanale classique, mais qu’elles contribuent à faciliter certaines étapes intermédiaires de la production.
Les techniques de mise en forme se basent toujours sur un modèle virtuel, créé à l’aide de scans 3D et/ou d’un logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur). Ce modèle permet de réaliser un élément de construction (au sens large du terme) dans le matériau souhaité. Ainsi, en ce qui concerne la pierre naturelle, il est possible, par exemple, de fraiser directement le matériau ou de travailler avec un matériau artificiel imitant la pierre naturelle. Dans un cas comme dans l’autre, il est toutefois souvent nécessaire de procéder manuellement à certaines finitions mineures.
La réalisation de ces modèles virtuels à l’aide d’un logiciel de CAO et des techniques de numérisation (scan laser ou photogrammétrie, par exemple) est aujourd’hui à la portée de quasi n’importe quelle entreprise de construction, mais elle requiert un investissement considérable (tant sur le plan financier que sur celui de l’acquisition de l’expérience nécessaire). Ceci explique pourquoi il est encore bien souvent recommandé de faire appel à des sociétés externes spécialisées en la matière.
Impression 3D
incroyable complexité.
La fabrication additive, mieux connue sous l’appellation ‘impression 3D’, est une technique prometteuse pour la (re)production d’éléments de construction métalliques de petites dimensions (quincaillerie, décorations...) et de grandes dimensions (porteurs ou non).
Bien qu’il soit aujourd’hui possible d’imprimer directement des éléments en béton, en métal ou en céramique – c’est-à-dire sans moule ou sans coffrage –, certaines réserves peuvent être émises concernant des aspects tels que la précision et la tolérance, les caractéristiques techniques des matériaux (durabilité, par exemple) et la faisabilité technique de la méthode (4).
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