L’escalier en béton prend sa place en rénovation

Rénover une habitation est parfois l’occasion d’en repenser le fonctionnement interne. Déplacer l’escalier peut alors donner une tout autre perspective de vie dans la maison. Qui pense béton, pense avant tout robustesse et durabilité, mais un escalier en béton, a contrario des escaliers en bois, n’est pas source de bruit, est plus sûr en raison du caractère ignifuge du béton, et ne demande que peu d’entretien.

Coulé sur place ou livré ?

Il est possible de couler l’escalier en place, de poser une volée de marches préfabriquées en atelier, ou encore de recouvrir les marches d’éléments décoratifs. La finition souhaitée guidera le choix du type d’escalier. Un escalier brut demandera une réalisation sur place, avec un coffrage et un coulage in situ tandis qu’une version plus raffinée pourra être apportée par un escalier préfabriqué, à la finition plus lisse. Les possibilités dépendront évidemment aussi du degré de rénovation de la maison. Une rénovation légère ne permettra probablement pas la pose d’un escalier complet préfabriqué, par manque d’accessibilité. Il faudra dans ce cas envisager de couler les marches ou de poser des éléments plus petits.

 

Un look « fifties » remis au goût du jour

L’engouement actuel pour le design des années 50 et 60 remet au goût du jour un matériau un peu oublié, injustement : le granito. Il s’agit d’un béton dont la composition a été affinée. La proportion de sable est diminuée au profit des granulats, sélectionnés selon leur calibre et leur teinte, en fonction du résultat esthétique souhaité. Spécialisé depuis plusieurs générations dans la réalisation de granito, M. Jean-Louis Bernardin, installé à Liège, partage son expérience sur l’usage que l’on peut en faire pour la réalisation d’escaliers. « Le granito est particulièrement recommandé pour les endroits de passage comme les escaliers, car il est très résistant, mais son atout essentiel réside dans son esthétique et l’élégance qu’il apporte aux intérieurs. » explique J-L. Bernardin. « Les variations de teintes et d’aspects sont quasi infinies » ajoute-t-il.

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