L'étanchéité de toiture monocouche à moindre coût

Un bâtiment flambant neuf

Desco, entreprise familiale 100 % belge créée en 1947, propose aux professionnels comme aux particuliers des équipements pour les sanitaires et le chauffage. Proche de ses clients et attentive à leurs besoins, Desco veille à ce qu’ils disposent toujours d’un point de vente à proximité, où qu’ils se trouvent en Belgique. C’est ainsi que l’entreprise s’est dotée d’un tout nouveau bâtiment à Ans, près de Liège, inauguré début 2020. Outre l’administration et un comptoir de vente, il abrite également une salle d’exposition sanitaire et une autre dédiée au chauffage et techniques. En forme de L, il compte deux toitures de 5 000 m² chacune, dont l’entreprise ETB s’est chargée de la couverture.

Un terrain capricieux en automne

Le chantier de couverture, initialement prévu en juillet, a été reporté pour débuter à la mi-octobre 2019 et se terminer début janvier 2020. Ce sont les conditions climatiques propres à ces mois d’automne qui ont présenté les principales difficultés rencontrées par ETB, comme l’explique Bernard Lehaen, gestionnaire de chantier : « Le terrain sur lequel est construit le bâtiment est argileux, les accès au chantier deviennent donc très boueux en cas de précipitations. L’une de nos grues s’est même embourbée et a dû être remplacée par une grue sur chenille. À cela s’ajoute la présence d’une ligne à haute tension à proximité de la toiture qui compliquait les approvisionnements et manutentions avec la grue. »

Des équipes renforcées

Les intempéries perturbent également le travail des couvreurs, car le support doit être parfaitement sec pour poser une étanchéité bitumeuse : « Sur une toiture plate, même la rosée crée des mares d’eau. Les hommes doivent donc d’abord racler, évacuer l’eau, sécher le support au torchon puis à la flamme avant de commencer à réellement travailler. Pour rattraper le retard et accélérer considérablement la cadence lorsque la météo était plus propice, nous avons dû fonctionner avec plusieurs équipes. Soit parfois plus de 10 ouvriers pour réaliser près de 600 m² de complexe de toiture le même jour. »

Un complexe fini pour une étanchéité parfaite

Dans le cas présent, ce complexe se compose d’un pare-vapeur, de plaques d’isolant et d’une membrane d’étanchéité Sopralène Techno M 4 AF C1 FR de SOPREMA. « Pour éviter tout problème d’humidité renfermée dans le complexe de toiture, nous réalisons toujours un complexe entièrement fini de manière journalière. C’est cela qui fait la différence », précise Bernard Lehaen, « car n’oublions pas que le toit est la première barrière contre les intempéries, surtout en Belgique. Mon leitmotiv est que je préfère un travail qui prend un peu plus de temps, mais ne jamais devoir revenir par après. »

Une technique de pose particulière

Cette méthode de travail explique aussi la présence d’autant d’ouvriers sur le toit en même temps : « Ils travaillent en trois groupes qui se suivent : le premier installe le pare-vapeur et l’isolant, le deuxième déroule la membrane de finition et la fixe, le troisième la soude. » La fixation est mécanique, au niveau du joint de redoublement entre membranes, à travers le complexe jusqu’au bac acier qui joue à la fois le rôle de support de la toiture et de point de fixation de la membrane. L’étanchéité parfaite est assurée par la soudure à la flamme des membranes entre elles au niveau du redoublement.

La meilleure étanchéité monocouche

SOPREMA, avec laquelle ETB entretient d’excellentes relations depuis 20 ans, a accompagné Bernard Lehaen aux premières réunions avec le maître d’ouvrage et l’architecte pour expliquer cette technique de membrane monocouche bitumineuse fixée mécaniquement. « La membrane de finition Sopralene Techno M 4 AF C1 FR est un peu notre cheval de bataille pour les projets industriels. Elle présente un très bon rapport qualité/prix et c’est la meilleure solution en étanchéité monocouche bitumineuse. Elle nous permet de proposer un travail à moindre coût tout en offrant une garantie à long terme sur le travail réalisé. »