La sécurité incendie des éléments de remplissage de façade à OB 

À l’occasion du Belgian Roof Day (29/11), James Hardie présentera de nouvelles informations sur la sécurité incendie des éléments de remplissage de façade à ossature bois (OB). Ces données s’appuient sur des essais incendie approfondis, que James Hardie a menés pendant des années afin de comprendre avec la plus grande précision possible le développement d’un feu de façade lorsque cette façade est construite à l’aide d’éléments OB.

 

Le Group James Hardie, dont les marques fermacell®, JamesHardie® et Aestuver® font partie, répond ainsi aux évolutions du marché, qui réclament des constructions de façades toujours plus performantes en termes de sécurité incendie. Ces dernières années, James Hardie a testé le comportement au feu de toute une série de constructions de façades et de nœuds constructifs réalisés avec des éléments de remplissage de façade OB. Ces essais ont livré des résultats absolument uniques. « Ces nouvelles données de test permettent de décrire de façon encore plus précise le développement d’un incendie dans une façade à ossature bois. Elles apportent au secteur des éléments OB préfabriqués un nouvel éclairage sur la sécurité incendie », déclare Larson van Dijk, chief engineer chez James Hardie.

Pour réaliser ces essais incendie, deux éléments de remplissage de façade OB ont été placés l’un au-dessus de l’autre, séparés par un sol en béton et associés à une construction de façade ventilée. On a utilisé à cet effet une structure traditionnelle d’éléments OB. Pendant les essais incendie, on a surtout prêté attention à l’évolution du feu dans le mur creux. Un feu de façade provoque une forte augmentation de la chaleur dans le mur creux, qui entraîne une propagation très rapide de l’incendie. « Après avoir testé les éléments OB, nous avons appris qu’un feu de façade évolue de façon extrêmement capricieuse et découvert comment le feu agit sur les matériaux utilisés dans l’élément OB », poursuit Larson van Dijk.

Satisfaire aux exigences

Les deux éléments OB placés l’un au-dessus de l’autre ont démontré qu’ils satisfont largement aux exigences applicables aux séparations dans les habitations, à savoir une résistance au feu de 60 minutes. Grâce aux données recueillies lors des essais, James Hardie peut effectuer de nouveaux calculs, afin de déterminer par exemple si le feu est influencé par la présence de joints ouverts dans le revêtement de façade ou par l’isolation en mousse rigide appliquée sur les éléments OB afin d’obtenir une valeur d’isolation élevée avec des épaisseurs de bois réduites.

Des essais comme sources de données et de connaissances

À travers ces essais incendie, James Hardie répond au besoin du marché en fournissant de nouvelles données relatives à la sécurité incendie qui s’avèrent utiles pour les donneurs d’ordre de projets de construction désireux d’utiliser des structures de façades OB. « À l’heure actuelle, le marché demande des éléments OB dont tous les constituants répondent aux exigences législatives et réglementaires, ainsi qu’aux normes de la construction, qu’il s’agisse d’isolation thermique et acoustique, de résistance au feu, d’étanchéité à l’air et à l’eau... », explique Ton Borgers, key account manager chez James Hardie. « Nous sommes partis d’éléments OB existants, qui sont par exemple associés à de nouvelles solutions d’isolation très performantes pour satisfaire aux exigences en vigueur », poursuit Ton Borgers. « En fait, nous avons testé un nœud très proche de la réalité », ajoute Larson van Dijk. Ces tests sont réalisés par des laboratoires accrédités qui travaillent au niveau européen et servent de base à la rédaction d’un guide spécialisé.

 

Source: James Hardie
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