Nouvelle affectation au projet Stadhouder à La Haye

Pour le projet Stadhouder à La Haye, le donneur d'ordre, le quartier, le cabinet d'architectes ELV Architects et l'administration communale ont travaillé main dans la main pour trouver ensemble une nouvelle affectation à l'ancien immeuble de bureaux qui se trouvait à cet endroit. Avec trois immeubles d'appartements, ce projet apporte une solution à la forte demande de logements dans la ville. Le résultat est un concept résidentiel unique et varié qui en offre pour tous les goûts.

Une revitalisation du bâtiment

Les bureaux qui se trouvaient autrefois à cet endroit dataient de la période de reconstruction après la Seconde Guerre mondiale et n'étaient plus en bon état. Malgré des efforts acharnés, le propriétaire n'était pas parvenu à relouer les bureaux, qui étaient restés vides pendant de nombreuses années. « Le propriétaire nous a contactés en vue d'une revitalisation du bâtiment », explique l'architecte Niek Van Vugt. « Après plusieurs propositions et consultations, nous avons à un moment donné eu l'idée d'en faire un grand projet résidentiel. L'administration communale nous a alors dit : « Si vous faites un plan soutenu par le quartier, alors ce sera bon aussi pour nous. » Et heureusement, le quartier a accueilli la proposition de revitalisation avec beaucoup d'enthousiasme.

Avant, aucun habitant de La Haye ne savait où se trouvait la Verhulstplein. On voulait un quartier plus ouvert, plus transparent et plus accessible. On a donc imaginé trois bâtiments distincts les uns des autres pour créer un passage depuis le « Stadhoudersplantsoen » jusqu'à la zone verte le long du canal de drainage, en passant par le nouveau parc. Les bâtiments forment ainsi un tout avec l'environnement. »

Un lien entre l’architecture de la reconstruction et les bâtiments du 19e siècle

Le projet est situé dans un quartier du 19e siècle, où les Allemands ont construit un fossé antichar pendant la guerre. Ils ont donc dû démolir tous les bâtiments qui se trouvaient sur leur chemin. Après la guerre, tout a été reconstruit de manière moderniste, avec des bureaux et des appartements. « Pour ce projet, nous avons voulu établir un lien entre cette architecture de la reconstruction et les bâtiments du 19e siècle que l'on trouve encore dans le quartier. Au final, cela a donné un projet hybride unique de trois bâtiments utilisant les mêmes matériaux, mais chaque fois avec une approche différente. Il y a ainsi une tour avec quatre superbes penthouses aux deux derniers étages et deux bâtiments plus bas avec un jardin intérieur. Un des deux est aussi légèrement plus carré et plus haut que l'autre », explique Niek Van Vugt.

Une belle maçonnerie, des beaux balcons et des fenêtres verticales

« Les points de départ du projet étaient une belle maçonnerie, des beaux balcons intégrés au bâtiment et des fenêtres verticales. Toutes les fenêtres ont des portes qui s'ouvrent vers l'intérieur et un garde-corps, ce qui donne une sorte de balcon à la française. Vous avez ainsi l'impression d'être à l'extérieur, même si vous n'avez pas d'espace extérieur. Les places de parking ont été aménagées dans la mesure du possible en sous-sol. Au-dessus, quatre étages ont été construits en maçonnerie et deux autres, un peu plus en retrait, ont été recouverts d'un bardage en tôles. Le plus grand défi résidait dans la différence de niveau du terrain. Il y avait par exemple une différence de 2 mètres en diagonale. Cette différence a été mise à profit de manière optimale en plaçant l'entrée du garage au niveau le plus bas. »

Briques maçonnées sur le chant

Niek Van Vugt : « Nous avons travaillé principalement avec de la maçonnerie, ce qui était naturel au vu de l'architecture dans le quartier. J'avais déjà eu l'occasion de travailler avec cette brique spécifique auparavant et je savais qu'elle existait dans différents formats. Pour ce projet, je voulais le plus grand format. C'est une brique relativement épaisse, qui donne aussi normalement des murs plus épais. Pour faire des économies, nous avons décidé de la maçonner sur le chant. Cela donne un mur plus fin et un beau format de brique plus grand, qui s'accorde parfaitement avec la taille des bâtiments. Nous avons opté pour des châssis en aluminium et pour le matériau de façade des deux étages supérieurs, nous avons choisi les panneaux de façade EQUITONE [natura] N 252, qui ont été collés à la façade. J'avais d'abord pensé à la céramique, mais c'était plus difficile à obtenir en grand format. Et c'est comme ça que nous sommes atterris chez EQUITONE. Le choix des matériaux soutient l'idée de faire paraître les deux bâtiments plus bas et la tour plus haute. »

Un matériau fin, mais totalement étanche pour les étages supérieurs

« Je voulais un matériau fin, mais aussi totalement étanche pour les étages supérieurs, afin qu'ils soient légèrement en retrait et pour créer une sorte d'arrondi. Compte tenu de la palette de couleurs, notre choix s'est finalement porté sur la ligne EQUITONE [natura]. Je voulais m'en tenir au schéma de couleurs original que j'avais communiqué au quartier et le gris foncé EQUITONE [natura] N 252 était le mieux adapté. Aussi parce qu'il contraste joliment avec la couleur de la maçonnerie.

C'est la première fois que je travaille avec le matériau de façade EQUITONE et j'en suis très satisfait. Le résultat est très beau et la pose s'est déroulée sans problème », conclut Niek Van Vugt..

Source: Equitone
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