Dans le précédent numéro de CSTC-Contact, un article était consacré à l’étanchéité à l’air des parois au moyen d’une membrane (voir également Les Dossiers du CSTC 2015/3.8). Le présent article traite, quant à lui, d’une autre technique basée sur l’utilisation de panneaux à base de bois dont les jonctions sont rendues étanches.
Le choix des panneaux de bois
Un article publié en 2009 dans Les Dossiers du CSTC (*) traitait du choix des panneaux à base de bois en fonction de leur utilisation. Cependant, si les caractéristiques de résistance mécanique ou de comportement en fonction des classes de risque sont favorables, cela ne signifie pas que les performances d’étanchéité à l’air seront systématiquement bonnes. Ces caractéristiques dépendent des liants et de la taille des éléments (fibres, particules…) qui composent les panneaux.
Certains producteurs annoncent les performances de leurs produits. Ainsi, afin d’atteindre de hautes performances énergétiques, on recommande habituellement que le débit d’air soit inférieur à un seuil de 0,1 m³/h par m² pour une pression de 50 Pa.
Rappelons également que, pour la plupart des panneaux à base de bois, l’étanchéité à la vapeur d’eau n’est pas liée à l’étanchéité à l’air. En outre, l’homogénéité du matériau constituant le panneau permet de garantir l’homogénéité de la performance d’étanchéité à l’air de ce dernier.
Les parois entières
Les techniques de pose des panneaux et les méthodes permettant d’assurer la continuité de l’étanchéité à l’air entre ces derniers peuvent influencer fortement les performances globales de la paroi. En raison de la diversité des types de panneaux (OSB, fibres, particules, résine, fibrociment…) et des techniques de pose, les performances requises et leur pérennité peuvent se révéler très variables. Or, si aucune continuité d’étanchéité n’est prévue entre les panneaux, l’étanchéité initiale ne sera pas suffisante pour atteindre des performances énergétiques élevées.
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