Projet de 80 logements à Cointe : la société Général Construction relance son initiative

Cinq ans après un premier projet controversé de 100 logements, la société Général Construction revient avec une version allégée. Cette fois, le projet prévoit 80 logements sur le site boisé de l’ancienne villa de Laminne de Bex, situé le long du boulevard Kleyer à Cointe. Malgré ces ajustements, les riverains et associations environnementales se mobilisent déjà pour contrer cette initiative.

Un projet revisité face aux critiques

En 2019, la proposition initiale de Général Construction avait suscité une vive opposition, rassemblant plus de 400 personnes lors de la réunion publique. Les riverains avaient dénoncé la destruction prévue de 1.200 arbres et l’impact environnemental sur les trois hectares du site. Face à ce tollé, le promoteur avait retiré son projet.

Aujourd’hui, le nouveau projet tient compte des remarques formulées à l’époque. Il propose :

  • 80 logements répartis sur quatre immeubles ;
  • 80 places de parking en sous-sol ;
  • La conservation de 75 % du site en espace boisé ;
  • L’aménagement de cheminements piétons pour garantir l’accès des riverains.

Le promoteur met également en avant des travaux de dépollution et de revitalisation du site, y compris l’assainissement des sols, le retrait des déchets d’amiante et la démolition des ruines de l’ancienne villa de Laminne de Bex.

Des riverains déjà mobilisés

Malgré ces ajustements, les riverains restent méfiants. Le comité de quartier de Cointe a déjà pris position et prévoit de passer les plans au crible avant d’évaluer précisément les impacts. Selon Aurose Desonnay, représentante du comité, une lettre type sera proposée aux citoyens pour simplifier les démarches administratives de contestation.

Associations environnementales en alerte

Les associations de préservation de la nature, comme « Occupons le terrain » et « Sauvons le bois d’Avroy », se préparent également à riposter. Ces collectifs, qui militent depuis des années pour la sauvegarde des espaces boisés urbains, dénoncent le défrichage massif que pourrait engendrer ce projet.

Enquête publique imminente

Le dossier sera soumis à enquête publique à partir du 29 novembre, offrant aux riverains et associations l’opportunité de faire entendre leurs voix. Si ce projet reste controversé, il relance le débat entre développement résidentiel et préservation des espaces verts, un enjeu crucial pour l’avenir de nos villes.

  • Partager cet article

Nos partenaires