Qualité de l’eau potable : 8 conseils pour les installateurs

La qualité de l’eau potable belge est excellente à la source. Mais elle se dégrade au cœur des bâtiments. Et pour cause : les installations sont peu adaptées à l’évolution du confort sanitaire. Comment maintenir une qualité d’eau potable irréprochable, du compteur d’eau au dernier point de vidange ? Suivez les conseils de Viega, leader dans ce domaine. 

 

Le confort des salles de bains modernes présente un inconvénient en matière d’hygiène. Les maisons abritent souvent plusieurs salles de bains, les conduites sont bien plus longues et les installations sont plus complexes. Les températures de ces oasis de bien-être sont souvent propices à la prolifération de bactéries.

Développement de nouveaux systèmes

Ces dernières années, Viega a massivement investi dans le développement de nouveaux systèmes et appelle les installateurs, architectes et bureaux d’étude à collaborer plus étroitement pour garantir la sécurité. A fortiori dans le secteur des soins et les parcs de vacances. Lorsque des bactéries se développent dans l’eau (par ex. la legionella), le bâtiment tout entier peut être fermé en vue d’une décontamination. Bref, il y a non seulement un risque sanitaire grave, mais aussi une facture salée à la clé.

Les principales menaces pour notre eau potable

  • Écoulement insuffisant dans les conduites.

  • Températures critiques d’un point de vue hygiénique dans les installations d’eau potable (25-45 °C).

  • Stagnation de l’eau en raison d’une circulation insuffisante.

  • Nutriments pour les micro-organismes dans les conduites (biofilm).

8 conseils de Viega pour une eau potable de la meilleure qualité

1. Séparation des conduites d’eau froide et d’eau chaude
Éloignez le plus possible les conduites d’eau froide des conduites de chauffage, d’eau chaude et de recirculation ou des éléments de chauffage. Pour ce qui est de l’eau chaude, il est essentiel que les températures de production soient égales ou supérieures à 60 °C et que la température dans l’ensemble de l’installation soit supérieure à 55 °C.

2. Matériau adéquat
Le cuivre, l’acier inoxydable, le bronze ou le bronze au silicium, le PEX (plastique) et l’EPDM (au lieu du HNBR) sont des matériaux compatibles avec l’eau potable en raison de leurs faibles propriétés bactériostatiques.

3. Raccords coudés
La mise en œuvre de coudes arrondis au lieu de coudes anguleux entre les conduites permet de réduire sensiblement les pertes de charge. Moins il y a de pertes de charge, plus le débit est élevé et plus l’installation est sûre.

4. Installation en série ou en anneau ?
Une installation en série, se terminant par un point de vidange fréquemment sollicité, prévient la stagnation. S’il est difficile de déterminer les points d’eau les plus utilisés, une installation en anneau constitue la solution.

5. Systèmes de nettoyage automatique
Viega a doté ses systèmes de nettoyage d’une technologie (Hygiène plus) qui détecte si de l’eau est consommée. Si aucune consommation n’est détectée, le nettoyage est activé après une période programmée, avec une quantité d’eau prédéfinie.

6. Principe Venturi
Lorsque des appareils isolés présentent une faible fréquence d’utilisation (p. ex. lavabo du garage ou robinet de jardin), l’insert Venturi permet de créer automatiquement une légère différence de pression. À la clé ? Un écoulement totalement naturel, même le long de la section annulaire reliée à deux raccords en T.

7. Conduite tube-en-tube
La technologie Smartloop Inliner de Viega intègre une conduite de circulation flexible dans une colonne montante métallique. La température la plus basse du système ne se situe donc pas à l’entrée de la chaudière, mais à la fin de la colonne montante d’eau chaude.

8. EPDM au lieu de HNBR
L’utilisation de l’élastomère adéquat pour les joints toriques est déterminante pour la durée de vie de l’installation. En cas de désinfection thermique, la température au point de vidange est portée à plus de 70 °C, ce qui signifie que les températures dans le reste du réseau de canalisations seront bien plus élevées encore. Aucun problème pour l’EPDM, mais la durée de vie des joints serait sensiblement réduite avec le HNBR.

 

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