Lorsqu’un nouveau propriétaire acquiert une maison existante, l’une des premières mesures qu’il envisagera pour améliorer son confort et agrandir l’espace de vie sera de prendre possession du volume sous les combles et d’isoler la toiture. Au vu des enjeux énergétiques actuels, il pensera souvent aussi à améliorer l’étanchéité à l’air et à fixer des panneaux solaires. Un article du CSTC.
Avant de démarrer les travaux, l’entrepreneur devra se poser un certain nombre de questions :
Quels matériaux, quelles techniques ?
Concernant l’isolant, l’un des critères de choix réside évidemment dans sa conductivité thermique (valeur λ, exprimée en W/m.K) : plus faible sera sa valeur λ, meilleures seront ses performances thermiques pour une même épaisseur.
Il conviendra ensuite de déterminer la méthode de pose de l’isolant :
Il est déconseillé d’isoler sans prévoir de sous-toiture (une sous-toiture de substitution peut constituer une solution temporaire), car les différentes fonctions de celle-ci (protection de l’ouvrage en cours de travaux, reprise des éventuelles eaux de condensation sous la couverture, étanchéité au vent et à la poussière) permettent de protéger l’isolant et d’assurer sa performance. Qu’elle soit constituée d’une membrane, de plaques ou de panneaux, la sous-toiture doit être ouverte à la diffusion de vapeur (Sd ≤ 0,5 m). On conservera les sous-toitures anciennes, très peu perméables à la vapeur, que si la couverture n’est pas remplacée, et ce en étant extrêmement vigilant quant au choix du pare-vapeur et à sa mise en œuvre.
Du côté intérieur, un écran à l’air et à la vapeur posé de manière continue s’impose dans tous les cas : même si le matériau d’isolation est lui-même très étanche à la vapeur (plaques en PUR ou en PIR, par exemple), il ne faut pas oublier qu’une grande partie du transfert de vapeur d’eau peut se faire par convection, via les fuites entre les éléments d’isolation.
La pose du pare-vapeur doit être réalisée ‘selon les règles de l’art’, sans fuite visible au niveau des raccords. Pour contrôler sa mise en œuvre, il peut être conseillé de faire subir au bâtiment un test de pressurisation visant à repérer et à corriger les éventuelles fuites, d’autant plus si le climat intérieur est relativement humide et les locaux mal ventilés.
Répondre aux objectifs de performance thermique
Les réglementations imposent désormais, pour toute rénovation complète de la toiture, que le coefficient de transmission thermique de la paroi soit inférieur ou égal à 0,24 W/m².K.
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