Succès éclatant pour la première édition d’ARCHITECT@WORK Bruxelles

Après un parcours compliqué par la pandémie, la première édition d’ARCHITECT@WORK Bruxelles a
finalement eu lieu le 1er et 2 juin derniers. Dans les sheds 1 et 2 de Tour & Taxis, 208 exposants
trépignaient d’impatience, curieux de voir enfin ce que Bruxelles allait leur apporter. Rien qu’au
nombre de visiteurs, on peut dire que l’attente valait la peine. Sur les deux jours, ce ne sont pas moins
de 2775 professionnels qui ont arpenté les allées, le deuxième jour se révélant même meilleur que le
premier.

Sur place, rien que des visages souriants, que ce soit du côté des exposants ou des visiteurs. Les attentes étaient de taille mais l’événement y a largement répondu et le programme d’événements connexes et conférences semble aussi avoir été très apprécié. Tous les séminaires sans exception ont rencontré leur public. Preuve s'il en est que le contenu avait été parfaitement ciblé pour les visiteurs attendus. Mais le mieux est de ‘juger sur pièce’ comme on dit. Durant ces deux jours, nous avons donc interrogé un maximum d’exposants et de visiteurs. Dans l’ensemble, on peut dire que leurs commentaires ont laissé une impression unanime : cette première édition d’ARCHITECT@WORK Bruxelles était une parfaite entrée en matière. Et, espérons, la première d’une longue série… 


Le ressenti des exposants

Nous allons commencer par quelques exposants qui participaient pour la première fois. Nous nous sommes notamment arrêtés sur le stand de la toute jeune société Prado, qui présentait light + motion, le premier spot au monde avec capteur PIR invisible : “L’intérêt était énorme, c’était un véritable défilé”, raconte Hanne Dewaele. “De très nombreux architectes et d’autres visiteurs se sont montrés intéressés par notre concept light + motion. Les prises spéciales de la marque Rond que nous proposons depuis peu, maintenant que nous faisons partie du même groupe, ont également retenu leur attention.”

Chez Decoline, c’est la solution ‘Decoline concealed by Blindspace’ qui était mise à l’honneur. On découvrait une série de caissons à encastrer pour stores enrouleurs avec un impact visuel minimal. Philippe Bonneel, Sales director, et Ward Frooninckx, Service & Training manager : “C’est notre première participation et nous sommes là pour faire découvrir aux architectes nos solutions encastrables à commande électrique et manuelle. Nous avons eu pas mal d’intéressés, surtout le deuxième jour. Nous avons beaucoup plus de leads que nous ne le pensions. Cette participation était décidément une excellente décision !”


Invictus était également présent avec ses sols en vinyle à bâtons rompus et système d’encliquetage one-plank. Lancé initialement au Royaume-Uni, Invictus (Associated Weavers) est train de conquérir le continent. Nathan Desmet : “Nous avons lancé Invictus en 2019 au Royaume-Uni, c’est la première fois que nous présentons le concept ici. L’année dernière, j’ai visité ARCHITECT@WORK à Courtrai et d’emblée, j’ai su qu’il nous faudrait absolument être au rendez-vous à Bruxelles. Nous avons beaucoup travaillé notre présentation, quand on s’adresse à des architectes, mieux vaut être créatif.”

Même enthousiasme du côté des entreprises ayant déjà pris part à plusieurs éditions d’ARCHITECT@WORK. Nous avons par exemple fait halte chez Renson Ventilation & Sunprotection, où nous nous sommes entretenus avec Matthias Van Herreweghe : “Nous sommes là à chaque
édition d’ARCHITECT@WORK. Pour Bruxelles, nous n’avons pas hésité une seconde car la marque Renson est très ancrée chez les architectes belges. Un de nos objectifs était de toucher davantage l’architecte wallon.” Rheinzink présentait un panneau solaire sans cadre, muni d'une pince spéciale pour joint debout.

“Rheinzink est le plus important fabricant de zinc d’Allemagne et accorde une grande importance au principe cradle-to-cradle”, expliquent Patrick Meert et Fabrice Michaux. “Nous avons noté un grand intérêt pour nos nouveaux panneaux solaires intégrés de 43 et 53 cm de large. Ils ont été très bien accueillis par les architectes, même si nous notons aussi une grande présence d’autres spécialistes de l’intérieur lors de cette édition bruxelloise.” Chez Orac, qui exposait un revêtement mural 3D à motif récurrent, David Verheyden ne cachait pas son enthousiasme. Valeur sûre d’ARCHITECT@WORK, Orac n’avait pas pu être là à Courtrai l’année dernière. Pas question donc de manquer Bruxelles : “Refaire enfin un salon, vous n’avez pas idée à quel point nous attendions ça. Les visiteurs ont défilé sur notre stand, particulièrement bien placé. Vraiment, venir ici était une excellente décision ! Dès la première journée, nous n’avons eu que des visiteurs de qualité et malgré nos nombreuses années de participation, nous avons aussi noué pas mal de nouveaux contacts. Nous avons principalement rencontré des architectes bruxellois mais les provinces d’Anvers et de Limbourg étaient aussi très bien représentées. Ces visiteurs nous ont
d’ailleurs souvent dit que le site du salon était très bien choisi !”


Chez le spécialiste sanitaire Duravit également, cela se bousculait un peu par moments. Jan Rymen : “Un salon très réussi, pour notre part, avec un large public venu de l’est du pays. Notre objectif premier ici était le contact, avec notre nouveau produit Hygieneflush en accroche, mais cela s’est avéré tellement plus que ça. Nous avons fait de nombreuses rencontres, bien sûr, et nous avons parlé projets avec pas mal de clients existants aussi. Notre impression de l’emplacement ? Difficile de faire mieux, la lumière est excellente et la situation rêvée. ARCHITECT@WORK a confirmé une fois de plus l’efficacité de son concept.”


Wienerberger était là avec Clickbrick, un système de façade circulaire. “En début de journée, c’était plutôt calme mais ensuite les choses se sont accélérées les deux jours”, réagit Danny Verheecke, account manager projects. “Le cadre de cette édition est fantastique, avec un excellent éclairage et un grand sentiment d’espace, même si la prochaine fois, cela vaudrait peut-être la peine d’essayer de programmer l’événement plus en fin de semaine. Mais ce n’est pas un reproche, c’est un rendez-vous très important pour nous et un événement à ne pas manquer dans cette niche particulière.”

 

Le ressenti des visiteurs

Les architectes d'intérieur Lien De Loof et Michelle Lambrecht travaillent pour la promotrice immobilière Karolien Lafaut de Tielt. L’année dernière, elles n'ont pas pu participer à Courtrai, pourtant plus proche de chez elles, et ont décidé de se rattraper à Bruxelles : “Nous voulions absolument voir les nouveautés du marché et nous en avons trouvé un certain nombre très intéressantes. Sur le stand de The Romo Group by Intede, par exemple, nous avons vu une splendide nouvelle collection de revêtement mural fait main et nous avons aussi découvert de nouvelles techniques de peinture chez St. Leo. La formule est unique et parfaitement pensée pour le visiteur. On peut tout voir en une seule journée, et explorer les innovations de manière ciblée. Nous avons
trouvé l’emplacement particulièrement bien choisi et arrangé. Nous n’étions jamais venues et nous avons été très impressionnées par ce complexe magnifiquement rénové.”

Nous avons également rencontré une jeune architecte de buro ration architecten à Anvers, spécialisé dans les projets de petite et moyenne ampleur dans la région anversoise. Elle préfère rester anonyme mais a accepté de partager ses commentaires : “C’était mon premier
ARCHITECT@WORK, mais certainement pas le dernier. J’ai vu ici plusieurs choses que je ne connaissais pas du tout. Je pense, par exemple, au concept d’éclairage doublé de ventilation chez Prado, à l’auvent solaire chez Stobag et aux charnières anti-effraction chez Schüco. C’est un concept qui fonctionne bien et ce qui me plaît tout particulièrement, c’est que les gens sur les stands maîtrisent bien le côté technique de leurs produits, ce n’est pas un simple speech de vente mais un réel échange qu’ils proposent. Je n’y ai passé qu’une demi-journée mais cela suffit si on cible ses visites.”


ARCHITECT@WORK attire aussi les jeunes architectes. Roosmarijn Wyns est une jeune architecte stagiaire originaire du Brabant flamand, qui se trouve entre deux stages. Elle avait déjà visité l’édition de Courtrai : “J’ai reçu une invitation par e-mail pour l’édition de Courtrai l’année dernière, j’y suis allée et j’ai été directement séduite par le concept. On y découvre plein de nouveaux produits mais ce n’est pas le seul attrait, il y a les séminaires aussi. C’est pour cela que j’ai fait les deux jours. Le premier jour, j’ai assisté à une conférence sur Bruxelles en tant que ville durable et puis je suis revenue pour un séminaire sur la conception sans CO₂ et adaptative pour le climat.” Jan Verhasselt dirige le bureau d’architecture Stirum 84 à Wemmel. Il visite autant d’éditions d’ARCHITECT@WORK que possible : “Je visite très peu de salons car je trouve en général que je cherche beaucoup et que je vois très peu, ce qui n’est pas le cas ici. La force de ce concept, c’est, d’une part, qu’il est ultra complet tout en étant concentré sur une petite surface et, d’autre part, qu'on y trouve que des innovations bien sélectionnées. Moi-même, je suis principalement actif dans la finition, avec une spécialisation dans le résidentiel et je cherche donc surtout des innovations en ce
sens. Je travaille actuellement aussi sur ma maison, c’est pour ça que je m’arrête aussi sur des stands d’aménagement intérieur."

Source: ARCHITECT@WORK
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