Trois architectes d'intérieur pour quatre jours de 'dégustation' de pierre naturelle

Qu'il s'agisse d'un sol raffiné, d'un lavabo ou d'autres objets d'art en pierre naturelle, tout commence par un matériau brut et, dans le cas de la pierre naturelle, un matériau qui ne révèle pas seulement sa beauté intérieure. Celui qui aime la pierre naturelle de qualité ne peut qu'avoir une grande admiration pour ceux qui la travaillent, la coupe et la vendent. C'est la raison d'être d'On The Road to Marmo+Mac, un voyage qui porte le nom de la célèbre foire commerciale qui a lieu fin septembre.

Des clients fortunés

Pendant quatre jours, nos compatriotes David Ampe, Loïc Willemot et Rudi Frederix ont pu s'immerger dans le matériau le plus séduisant de l'Italie. « C'était un voyage d'études fantastique et bien conçu », explique David, qui a son propre bureau d'architectes, mais qui est également actif au sein du Bureau Xaveer De Geyter Architects de Bruxelles (XDGA). « Nous avons atterri à Milan le 5 mai. Le lendemain, deux bus nous ont conduits à une première carrière, une trentaine d'architectes et de designers et un groupe de plus de 40 marbriers composaient le groupe des visiteurs. »

Le groupe comprenait également des américains, des chinois et des canadiens. Un voyage parmi des gens partageant les mêmes points de vue. Mais certains de nos collègues nous font forte impression. « Nous avons vu différentes sortes de marbres et de granits. Et d'après les préférences et les histoires que entendues, j'en déduis que certains de nos compagnons de voyage travaillent pour des clients très riches ».

Ceppo di Gré

Rudi Frederix, de F2 Architecten à Heusden, est un peu plus modeste, il conçoit des maisons, des écoles et des bureaux. « Nous n’avions pas le temps de nous ennuyer. Tous les jours, nous étions sur la route de 8 h à 20 h. Et l'offre était très diversifiée : carrières à ciel ouvert, carrières souterraines, scieries, salles de vente... Ce qui m’a particulièrement frappé, c’est la façon dont ce marbre est travaillé en version mince. J'attends avec impatience mon premier projet où je pourrai prévoir du marbre gris clair Ceppo di Gré de Marini Marmi. Il m’a fait forte impression ».

Au jet d'eau

La réunion B2B du mercredi 8 mai a également été impressionnante. « En une journée, nous avons vu une trentaine d'entreprises », explique Loïc Willemot, du bureau du même nom, qui se consacre au design de meubles. Dans son travail, il a rarement utilisé la pierre naturelle. Mais il en connaît assez sur les versions classiques et il préfère les ignorer. « Les entreprises qui présentent des tranches ou des produits que vous pouvez acheter dans les magasins de bricolage ne m’intéressent pas. J'aime prendre du temps pour ceux qui ont besoin de solutions personnalisées ».

Selon Loïc, c'est là que réside l'importance du voyage d'étude. « Parce que vous voyez comment certains produits sont fabriqués, vous savez que le prix parfois élevé est justifié. Trop souvent, les Belges choisissent, selon leur budget, une pierre classique adoucie ou polie. En Italie, j'ai découvert autre chose : des pierres dont on avait enlevé le matériau poreux au jet d'eau, ce qui a donné un relief fascinant ». Loïc attend avec impatience quelques échantillons. « J'ai des projets pour une série d'urnes. Je suis curieux de voir ce que cela donnera ».

Si vous désirez plus d’information concernant ce voyage d’étude, vous pouvez vous adresser à la Fédération des Entrepreneurs de la Pierre Naturelle.