Bruxelles Environnement vous invite ce vendredi 26 mars à un séminaire gratuit en ligne présentant différentes approches low-tech dans des projets de construction et de rénovation. Véritables sources d’inspiration, la diversité et la pertinence des interventions devraient permettre un beau partage d’expériences autour d’une notion pour laquelle il n’existe pas vraiment de définition claire. Bref, un séminaire à ne pas rater !
Ingénieure et consultante senior chez Cenergie, Charline Langerock sera la modératrice de ce séminaire. Elle nous explique les raisons qui l’ont poussée à organiser ce séminaire avec Bruxelles Environnement : « Lorsque nous définissons la stratégie de rénovation ou le concept énergétique d’un bâtiment, nous cherchons toujours à évaluer jusqu’où il faut aller dans le choix des techniques, du système d’isolation et des matériaux pour que le bilan environnemental global des travaux – puis de l’utilisation du bâtiment – soit le plus favorable possible. Dans ce cadre, une question revient souvent : N’en fait-on pas trop au nom de la performance énergétique ? »
Des expériences riches et variées à partager
Pour tenter de répondre à cette question et intégrer le low-tech dans le secteur du bâtiment, Charline Langerock a rassemblé un panel d’orateurs complémentaires : architectes, maîtres d’ouvrage, auteurs-chercheurs, ingénieur dans un bureau d’études et également une représentante de l’Administration.
Figure-clé du low-tech en France, auteur notamment de L'Âge des low-tech : Vers une civilisation techniquement soutenable, et nouveau directeur général adjoint de l’Agence d’Architecture Pluridisciplinaire (AREP, filiale de la SNCF). Philippe Bihouix nous livrera le fruit de ses réflexions. Il sera notamment question de sobriété et de résilience.
Au travers de leurs projets, les architectes Peter Vos et Hanne Eckelmans se plongeront dans le low-tech, notamment sous l’angle des matériaux, en faisant des liens également avec la construction circulaire.
Adoptant le point de vue de l’utilisateur du bâtiment, Kris De Decker présentera des solutions pour vivre le low-tech au quotidien. Fortement inspiré par ce dernier, Gaëtan Quinet traduira cette vision au niveau de la conception des bâtiments afin de prendre en compte au mieux leur utilisation finale.
Arno Depover (Cenergie) présentera le cas théorique de la rénovation neutre en CO2 d’une école. Enfin, Sophie Gobiet (Bruxelles Environnement) traitera de la prise en compte des solutions low-tech dans les exigences de performances énergétiques réglementaires (PEB).
Eloge de la simplicité, sans manichéisme
L’objectif du séminaire n’est clairement pas d’opposer low-tech et high-tech. Ainsi, on apprendra qu’un inconditionnel du low-tech a malgré tout opté pour une ventilation de type D dans son habitation tout en s’autorisant à s’en passer l’été pour ouvrir les fenêtres.
Les expériences partagées lors de ce séminaire rejoindront souvent les principes de l’architecture dite « durable », prônant une conception simple et performante pour réduire naturellement la consommation d’énergie. En d’autres termes, on découvrira que tout le monde peut faire du low-tech moyennant une réflexion globale préalable.
C’est ce séminaire réflexif et inspirant que Bruxelles Environnement vous invite à suivre ce vendredi 26 mars à partir de 9 heures. Crise sanitaire oblige, il se tiendra en ligne et sera gratuit. L’inscription préalable reste cependant requise.