La rénovation énergétique des bâtiments est une tâche herculéenne. En Europe, elle progresse à un rythme de 1 % par an, ce qui est beaucoup trop peu. Pour l’accélérer, il faut recourir à des procédés intelligents, comme la méthode Finstral de rénovation sur dormant conservé PVC ou aluminium, qui simplifie considérablement le remplacement des fenêtres vétustes. Pour l’illustrer, un projet de rénovation de 1 359 fenêtres dans un quartier périphérique d’Erfurt en Allemagne.
C’est une de ces journées d’automne froides et humides où l’on préfère rester à la maison, le nez collé à la fenêtre. Le calme règne devant les trois immeubles d’habitation des années soixante-dix de ce lotissement de préfabriqués situé à la périphérie d’Erfurt, entre le terrain de la caserne et les jardins ouvriers. Les conteneurs de chantier Finstral sont le seul indice de la vaste opération de rénovation qui est en cours ici depuis l’été : le remplacement de 1 300 fenêtres dans 144 appartements loués. Des travaux qui ont été bouclés en trois mois, par seulement six techniciens.
La méthode traditionnelle de remplacement des menuiseries installées sur de grands immeubles occupés suppose une organisation lourde, comme l’installation d’échafaudages et de conteneurs à gravats, l’évacuation temporaire des appartements et des bureaux, le déplacement et la protection des meubles avec des bâches. Après avoir retiré les anciens cadres et appuis de fenêtres, puis intégré les nouvelles fenêtres à la maçonnerie, on procède aux travaux de peinture et de nettoyage. Si rien n’est endommagé pendant le chantier, la réception des travaux de remplacement ne présente aucune difficulté. Voilà pour la théorie. Mais la réalité est souvent bien différente. Sans compter que les travaux de rénovation sur bâtiments existants demandent énormément de temps. Le remplacement de sept à neuf fenêtres en moyenne par logement nécessite généralement une journée de travail. À l’échelle de l’immeuble, cela représente plusieurs semaines de nuisances sonores, de salissures et d’échafaudages. Aussi séduisante que puisse être la perspective d’avoir de nouvelles menuiseries, l’opération prend souvent l’allure d’un véritable parcours du combattant, non seulement pour les locataires, administrateurs d’immeubles et propriétaires, mais aussi pour les chefs de chantier et les installateurs.
Tout est différent sur le chantier d’Erfurt. Au deuxième étage de cet immeuble préfabriqué, six poseurs font leur entrée dans un trois-pièces occupé depuis quarante ans par un couple. Ils ont neuf fenêtres à remplacer. Des cadres en PVC blanc avec des trous d’aération sur la partie inférieure et un double vitrage isolant standard. Les locataires ont fait le nécessaire en décrochant les rideaux et en libérant les tablettes de fenêtre. Les techniciens ont vite fait de disposer une couverture de protection en non tissé et commencent à décrocher les vieux battants et à les évacuer par-dessus la balustrade du balcon à l’aide d’une plate-forme élévatrice mobile, une opération qui ne nécessite aucun échafaudage.
En quelques gestes, ils libèrent les anciens dormants et les débarrassent des joints et du ferrage. Un peu d’air frais et, par moments, le bruit de la visseuse. C’est tout ce qui parvient aux locataires dans la pièce d’à côté. Les nouvelles fenêtres sont ensuite montées à l’étage par la plate-forme élévatrice puis déposées dans les différentes pièces. Vient alors le moment de positionner les nouveaux joints expansifs et les cales sur les anciens dormants. Les nouveaux dormants sont ensuite insérés et vissés dans les anciens cadres, puis les nouveaux ouvrants à l’esthétique tout en verre sont mis en place et ajustés. C’est tout. Le travail est terminé.
Pendant que ses collègues rassemblent leur matériel, le chef de chantier explique au couple le fonctionnement de leurs nouvelles fenêtres. L’équipe de techniciens quitte l’appartement, deux heures et demi après son arrivée. Bilan : aucune salissure, ni nuisance sonore. « Une intervention comparable à celle d’un plombier qui viendrait installer une nouvelle machine à laver », constate la locataire qui ajoute que des voisins l’avaient déjà avertie que les travaux étaient étonnamment rapides, propres et silencieux.
D’un point de vue esthétique, les nouvelles fenêtres en PVC ressemblent à s’y méprendre aux anciennes. Sauf que le triple vitrage isolant améliorera considérablement le coefficient de transmission thermique des fenêtres, qui passe de 3,0 à 0,6 W/m²K. Des aérateurs de fenêtre de conception récente assurent une ventilation constante sans courant d’air indésirable, tout en empêchant la condensation de s’accumuler sur la face intérieure, comme c’était le cas avec les anciennes menuiseries. Côté sud, le vitrage des fenêtres est doté d’une protection solaire légère, qui protègera les pièces d’une chaleur excessive en été. Et bien entendu, toutes les fenêtres sont équipées de gâches de sécurité ultra performantes qui compliqueront considérablement la tâche des cambrioleurs.
Pour le propriétaire du complexe résidentiel, le Bundesanstalt für Immobilienaufgaben (BImA), la simplicité des travaux a été l’argument décisif qui a fait pencher la balance en faveur de l’offre du partenaire Finstral, Gebrüder Allendorf. « La qualité des fenêtres Finstral est incontestable mais on la retrouve aussi chez d’autres fabricants », explique Birgit Hesse qui dirige à Erfurt la division Habitat pour le secteur Est. « Pour nous, ce système de pose en rénovation sur dormant conservé a clairement fait la différence. Parce qu’il simplifie énormément l’organisation du chantier. »
Timo Sachse, directeur technique des ventes de Finstral Allemagne : « En trois mois, nous avons remplacé 1 300 fenêtres de manière professionnelle avec six techniciens. C’est quatre à six fois plus rapide que la méthode traditionnelle ». Moins de moyens à mettre en oeuvre, moins de personnel, moins de temps :pour beaucoup de propriétaires d’immeubles, une telle prouesse tient presque du prodige. Pourtant, Finstral utilise cette méthode depuis des années et peut donc se targuer de nombreuses rénovations réussies. Et leur nombre ne fait que croître. Timo Sachse n’en est pas surpris. « Si l’on veut rattraper le retard en matière de rénovation en Europe, malgré la pénurie de main d’oeuvre qualifiée, il faut davantage de méthodes innovantes comme celle-ci. »
Les bâtiments existants sont la source d’environ 40 % de la consommation d’énergie en Europe. La rénovation énergétique du patrimoine immobilier est donc l’un des principaux enjeux de la neutralité climatique. La rénovation permettrait à elle seule de réduire de 5 à 6 % la consommation d’énergie des bâtiments existants dans l’Union européenne. Voilà pour les chiffres officiels. Et pourtant, moins de 1 % du parc immobilier national a été rénové en moyenne au cours de ces derniers années. Rien qu’en Allemagne, l’association Fenster + Fassade (VFF) a recensé 235 millions de fenêtres dont le coefficient de transmission thermique est supérieur à 2,4 W/m²K. Si elles étaient toutes remplacées, il serait possible d’économiser chaque année près de 53 milliards de kilowattheures d’énergie et quelques 12,3 millions de tonnes de C02. Sur le plan économique aussi, l’opération est avantageuse : converties en kilowattheures, les économies d’énergie réalisées grâce au remplacement sont généralement inférieures au prix actuel de l’énergie. Les programmes de subventions mis en oeuvre par les gouvernements dans de nombreux pays européens rendent la rénovation énergétique encore plus intéressante. Et avec sa pose en rénovation, Finstral propose pour les fenêtres en PVC et en aluminium des années 70, 80 et 90, une méthode peu invasive qui permet de venir à bout bien plus rapidement d’une grande partie de cette tâche herculéenne.
La pose en rénovation sur dormant PVC ou aluminium conservé
Silencieuse, propre et sans échafaudage, cette méthode innovante de pose en rénovation simplifie et accélère le remplacement des fenêtres en PVC ou en aluminium des années 1970, 80 et 90. Le dormant n’étant ni arraché, ni découpé, l’opération ne nécessite pas le démontage des systèmes d’isolation thermiqueni le retrait des revêtements de façade existants. Rien ne change au niveau de la mise en oeuvre sur le support et les dimensions de la surface vitrée restent les mêmes, ce qui signifie qu’il n’y a aucune perte de luminosité. À l’intérieur, la fenêtre à ouvrant caché Nova-line qui vient recouvrir l’ancien dormant estdisponible en différents matériaux : PVC, aluminium, bois ou ForRes.